Écrire avec Aisance : Vaincre la panne d’inspiration
J’écris donc je suis. J’ai toujours écrit. Au moins depuis mes 14 ans. Et parfois, il m’est arriver de sécher. De ne plus savoir quoi écrire. Comme s’il n’y avait plus d’encre dans mon stylo plume. La panne d’inspiration nous guette tous. Alors voici quelques astuces à mettre en place facilement !
Nous avons déjà parlé de la panne d’inspiration dans cet article (première partie) mais aussi plus généralement sur comment trouver l’inspiration ici. Dans le cadre d’une écriture de livre autobiographique, je te propose de lire mon article de présentation. Cet article est finalement un peu plus accessible, même pour un auteur de roman puisqu’il parle d’inspiration. Tout auteur a besoin parfois d’un peu de magie, d’un peu d’inspiration.
Dans le premier article, je donnais mon astuce principale : le synopsis, le plan… Ici, je parlerais de l’acte d’écriture en particulier. Pour commencer, je vais sûrement casser le mythe, mais avant de parler d’inspiration, il y a un muscle à muscler, une habitude à créer. On peut également trouver quelques petites astuces pour se remettre “dans le bain” et se remettre à écrire.
Ecrire, c’est un muscle
Oui je sais, je l’ai déjà dit. Or, c’est vraiment primordial : l’écriture est un muscle. Certains vont à la salle pour se sculpter un corps, ils s’entrainent tous les jours pour devenir les meilleurs. L’écriture c’est la même chose. Pour moi c’est un premier point pour écrire facilement et sûrement mieux. J’ai déjà lu qu’il fallait dix milles heures d’expérience pour devenir expert dans un sujet…
Personnellement, je ne croyais pas les vidéos youtube qui proposaient d’écrire pour écrire. J’ai cru comme beaucoup de gens que l’écriture était un don, que cela était innée. J’ai toujours écrit et espéré que l’on me dise que j’avais un don : pour pouvoir continuer. Des histoires, des nouvelles, des poèmes. Je faisais rires avec des nouvelles qui caricaturaient mes professeurs au lycée. Mais je n’arrivais jamais à terminer un roman entier. Finalement, c’est en écrivant chaque soir que j’ai pû avancer dans mon récit. Alors, j’ai commencé par un synopsis, un plan, et j’avais vraiment une logique à suivre.
Je pense vraiment que rien ne remplace la pratique. C’est en écrivant que l’on devient écrivain. Bien sûr, je ne vais pas mentir, il y a des soirs où c’est impossible d’écrire : trop fatiguée, la tête pleine, des sorties programmées…
Se mettre dans l’ambiance
La musique permet de se mettre dans une ambiance. Au début de mes phases d’écriture, j’écoutais des playlists sur concentration (on en trouve sur toutes les plateformes de musique comme Deezer, Spotify ou même sur Youtube). Ensuite, j’ai mis plus largement des musiques instrumentales, de la musique classique… Je ne pouvais pas écrire avec une musique qui contenait des paroles. Puis, j’ai écrit sur des musiques où les paroles en langue étrangère. Cependant maintenant, plus grand chose ne me déconcentre, que ce soit la télévision, le bruit ou les gens autour. Comment cela est-ce possible ? C’est une question que l’on me pose souvent. Et la réponse est simple : l’habitude d’écriture. Très vite, les pannes d’inspiration s’estompent, l’écriture est plus fluide.
Si je peux apporter un conseil sur l’ambiance ou l’état d’esprit dans lequel il faut être pour écrire, c’est qu’il faut savoir s’apaiser. Afin d’entrer dans le livre, on a besoin parfois d’un rituel. Personnellement, je peux faire une séance de sport rapide ou lire quelques pages avec un thé. On peut utiliser la méditation aussi. Quelques inspirations et expirations profondes peuvent également fonctionner. La théine ou la caféine doit apporter une certaine concentration. Le sport ou la méditation peuvent nous apaiser après une longue journée. Une autre habitude à avoir peut aussi être de s’aérer, s’oxygéner. Par exemple, une marche avant la phase d’écriture, faire une randonné le week-end.
Certains auteurs aiment boire leur café macchiato en terrasse pour se mettre dans une autre ambiance. En écrivant cela, je repense au Bagel’s café d’Englos, avec des photos et des citations au mur, ou au Nothing Hill de la vieille bourse à Lille avec sa décoration particulière. C’est d’ailleurs une bonne façon de faire passer une panne d’inspiration.
Remédier à la panne d’inspiration
Il y a diverses techniques pour remédier à la page blanche : et tout d’abord l’écriture régulière. Il y a le fait de prendre un grand bol d’air, de s’aérer, d’aller marcher. Parfois on sort du cadre, on pense à d’autres choses, on se détend et c’est parfois là que les meilleures idées pointent leur nez.
J’utilise également une technique pour me remettre plus facilement à l’écriture : à la fin de la séance, j’écris quelques mots ou la première phrase du paragraphe suivant. Cela me permets de ne pas perdre le fil à la prochaine séance. Les mots clés peuvent permettre de retrouver son idée facilement. Aussi, je sais alors ce que je souhaitais écrire. Je relis systématiquement le dernier paragraphe(celui de la séance précédente). C’est primordial pour avoir un style, une continuité dans le récit.
Lire à voix haute
J’ai également testé une autre technique : la lecture à haute voix. Je la conseille pour les premiers écrits car lire à voix haute permet de vérifier immédiatement le rythme et le ton de l’histoire. On remarque si les scènes ne sont pas surjouées ou si le rythme est trop rapide. Je pense que c’est aussi une bonne façon de s’approprier le récit pour mieux s’en détacher : je m’explique. Le lire, c’est l’exprimer, le faire sortir de soi et finalement peut-être le livrer à des oreilles indiscrètes. La question se pose alors : est-on fière de ce que l’on a écrit ? Est-ce un écrit qui nous ressemble, qui nous parle ? On peut déjà se faire une idée. Pour un dialogue, la lecture à voix haute est quasi indispensable. Est-ce que quelqu’un peut dire cela dans la vrai vie ?
Si tu as un plan solide et que tu testes tous ses petits conseils, tu ne pourras pas avoir de syndrome de la page blanche. Tu sais ce que tu vas écrire, c’est ta vie. Il faut laisser glisser le crayon sur le papier ou les doigts sur le clavier et laisser aller. Si tu est bloqué, que tu n’as pas “l’inspiration”, demande toi pourquoi ? Sans jugement envers toi même, mais uniquement pour mieux te comprendre : tu es fatigué ? énervé ? ému ou absorbé par quelque chose d’autre? Faire une séance de méditation ou de sport peut apaiser un corps trop présent ou calmer un esprit trop pressant. Ecouter une musique aussi.
Conclusion
Dans le prochain article, nous verrons Les étapes dans l’écriture de l’autobiographie, c’est aussi de bons exercices pour s’entrainer : écrire le début ou la fin. Voici l’article sur les étapes.
Si tu veux avoir la clé de l’écriture de mon premier roman, c’est simple, j’ai suivi le livre de Lilou Macé Le cahier du défi des 100 jours. J’ai fait un article sur le défi Mission de vie : Le défi des 100 jours et j’en ferais surement un autre dans peu de temps. C’est un cahier général mais qui permet de suivre et de se tenir à un objectif.
Si tu aimes avoir un support papier ou si tu veux en savoir plus sur l’écriture de ton autobiographie, c’est possible ! J’ai écrit un livre Comment écrire son autobiographie : Le Livre de ta Vie. Il est disponible sur Amazon en format papier ou ebook. Pour tout achat du livre papier, je t’offre l’ebook. C’est facile, il faut juste m’envoyer un mail avec la preuve d’achat. Et si tu ne souhaites pas passer par Amazon, n’hésites pas à m’envoyer un message.
Et dis nous vite si toi aussi tu as d’autres astuces pour remédier à la page blanche !