Atelier d’écriture : un monde nouveau sans QUE

Un lipogramme, qu’est-ce que c’est ?

C’est le fait d’enlever. On connait La disparition, sans “e”. Aujourd’hui, je travaille mon style en enlevant les “que”. ParceQUE je les utilise énormément. Alors tentons !

Bien sûr, la consigne serait brève s’il ne s’agissait que de cela. Alors qu’est ce que le nouveau monde pour vous ? Ecrivons sur celui-ci. Une page, trente minutes, sans QUE.

Et pour entrer dans le vif du sujet, quelques mots sur l’atmosphère et des verbes sur ce que l’on y fait… A réutiliser dans vos textes. Et pour une fois, je débute la lecture :

Mon texte

Champs lexical : doux, calme, ensoleillé

Verbes d’action : marcher, lire, se téléporter

Aujourd’hui est un grand jour. C’est le jour de ma rencontre avec Shushan et Heïdi. Je les ai invité toutes les deux dans mon monde. Elles ont prit la nouvelle navette spatial de Elon Musk est ont atterri… alors, je ne pourrais pas dire ce matin. Car sur cette nouvelle planète, le temps n’existe pas. C’est un peu particulier me direz vous. Comment se repérer ? Et bien, je dirais, à l’heure où le coq s’éveille.

Elles sont donc arrivées, sans vraiment savoir à quoi s’attendre. Un verre de champagne des fées pour les accueillir. Quelques pétales de capucines, et je les emmenais faire un tour du propriétaire. Enfin, encore une façon de parler. Car ici, nul besoin d’acte de propriété. Chacun occupe la place dont il a besoin.

Je les ai donc emmenés au gré du vent, dans la plaine des chevaux. Nous les avons laissés tranquille. En effet, beaucoup de juments attendent des petits. Nous avons rencontré de nombreux oiseaux. En bon messager, ils nous ont indiqué la prochaine étape : le lac.

Ah, à vol d’oiseaux, cela peut être rapide de se rendre au lac, en survolant les montagnes et les bois. C’est un peu loin avec nos petites jambes. « On va utiliser de la poussière de fée. » Shushan et Heïdi m’ont donc regardé, interloqué. « De la poussière de fée ? »

Je leur ai demandé de s’allonger, de respirer calmement. Etre calme, c’est important. Se laisser bercer par le souffle du vent. Laisser son corps s’enfoncer dans l’herbe. J’ai soufflé sur un pissenlit devant chacune et hop. Comme pris dans les bras de la Terre verte, nous avons été téléportés à plusieurs kilomètres.

Près du lac, où le temps est doux et ensoleillé. Instantanément, nous étions détendues. La cascade, les sons comme feutrés par la forêt derrière nous… Nous avons profité du moment. Boire l’eau pure de la montagne, écouter le chant des oiseaux, manger plusieurs de ces fruits de sapin. Ce sont comme des pommes mais plus juteuse, avec un goût de sève de pin. Nous avons de nombreux fruits nouveaux, savoureux. Ils nous permettent de ne pas forcément cuisiner.

Mes deux invités m’ont demandé mes loisirs sur cette nouvelle planète. Sur la Terre Verte, on ne pense pas à cela. On fait. C’est tout. Alors, je lis, je marche, je respire. Pour ma part, je communique souvent avec les oiseaux. C’est notre internet à nous. D’autres personnes aiment se téléporter et prendre des renseignements sur tous les mondes. Il y a des tas de choses à faire. Et vous, sur votre monde comment cela se passe ?

Texte Shushan :

Le Nouveau Monde

La forêt est inondée de lumière, elle émet ses rayons dorés sur le cime des arbres, je marche et me dirige vers elle. Beauté, clarté, limpidité me nourrissent à chaque pas. Je me rapproche d’elle dans ma sensation. Elle me porte, me transporte et m’apporte la limpidité de mes pensées. Je grimpe sur l’échelle du ciel, il me pénètre.

Il n’y a plus d’espace entre lui et mon mental, tout est pur, tout est simple, tout est immédiat. Je suis là. Je marche dans la forêt. Je m’élève vers toi, Ciel en moi.

Oui, le nouveau monde est en moi, au plus profond de mon cœur, et vibre de cette énergie fluide, lucide. Tout en moi vibre, je deviens le papillon blanc, celui qui s’envole juste là à mon approche, je deviens le tronc d’arbre majestueux juste là pour m’offrir son appui. Je deviens la feuille verte juste là pour me permettre de goûter sa goutte de rosée.

Soudain un froissement, je m’arrête et j’écoute, l’oiseau vert s’échappe d’entre les fougères, à cet instant même je deviens l’oiseau aux mille couleurs. Je marche et je médite. La méditation est un état permanent, elle m’anime à chaque instant. Je suis en amour.

Le Nouveau Monde se déploie, il émane de bienveillance . Je le ressens dans chacune de mes cellules, je vis la bienvaillance en continu et les êtres alentour ont intégré ces valeurs. Splendeur.

Shushan Haroutunian, 8.07.23

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Pour lire d’autres textes, l’article sur Surprenez-moi.

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